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Dans un marché immobilier aux fluctuations complexes, il peut se passer une période plus ou moins longue pour le bailleur, pendant laquelle son bien immobilier demeure vide et inoccupé. Ce laps de temps entre deux contrats de location, appelé vacance locative, est la crainte de nombreux propriétaires puisqu’il coûte de l’argent et impacte sur la rentabilité de l’investissement immobilier. Comment limiter son taux de vacance locative et quels réflexes adopter pour ne pas perdre de l’argent ? Nous vous apportons quelques réponses.

Bien étudier le marché local pour limiter son taux de vacance locative

Tout d’abord, il est important de s’interroger sur la cause de cette absence de locataire, surtout si vous constatez qu’elle est récurrente et prolongée dans le temps. Il faut commencer pour cela par faire une analyse de la situation du marché locatif local, dans le quartier ou bien la ville dans laquelle se situe votre bien immobilier.

Le quartier est-il en période de réhabilitation ? Des constructions sont-elles en cours dans les rues environnantes ? Peut-être ces travaux bruyants freinent-ils momentanément l’entrain des candidats potentiels. Se trouve-t-on en saison estivale ? Le marché locatif étudiant est sans doute ralenti par les périodes de creux scolaires. Si votre situation ne correspond pas à ces différents cas, c’est que le problème tient probablement à votre logement lui-même.

Vous pouvez alors étudier les loyers pratiqués localement sur des biens similaires et tenter d’ajuster le vôtre en conséquence, pour le rendre compétitif. Gardez votre objectif en vue et rappelez-vous qu’un loyer même légèrement baissé, vous fera toujours perdre moins d’argent que si le bien reste inoccupé une partie de l’année.

Enfin, une période de vacance locative est l’opportunité de réaliser quelques travaux de rénovation. Votre logement modernisé sera alors totalement adapté aux exigences du marché et bien plus attirant lors d’une visite que les produits du voisinage.

Entretenir une relation durable avec le locataire pour limiter son taux de vacance locative

Le vieil adage selon lequel « il vaut mieux prévenir que guérir », s’applique également dans le cas de votre projet locatif. Beaucoup de choses se jouent en effet lors de la sélection du locataire. En fonction du type de logement que vous proposez, privilégiez le plus possible des profils susceptibles de pouvoir occuper le bien sur du long terme. Cela vous assurera quelques années de tranquillité.

Étudiez également en détail la solvabilité de vos candidats et le caractère stable ou instable de leur situation professionnelle. Cela limitera les risques de voir votre locataire rapidement en difficulté et dans une situation d’impayés à l’issue périlleuse pour les deux parties. Si nécessaire, demander une caution solidaire sera une bonne garantie de paiements de loyers réguliers et stables.

Enfin, établir une relation de confiance mutuelle durable avec votre locataire est une clé essentielle qui augmentera les chances que celui-ci reconduise le bail et occupe votre bien sur le long terme. Dès le premier contact et tout au long du bail, faites preuve de courtoisie, de compréhension et d’empathie. Soyez présent et à l’écoute des problèmes de votre locataire, tout en lui laissant l’espace d’intimité et le calme nécessaire.

Une relation positive et durable réduira ainsi efficacement votre taux de vacance locative et rentabilisera plus vite votre investissement immobilier.

Souscrire à une assurance vacance locative pour limiter les conséquences

N’importe quel propriétaire a le droit de souscrire une assurance vacance locative auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance. Ceci, dès lors que le loyer qu’il demande est en accord avec le loyer moyen constaté sur le marché local environnant.

Le principe de l’assurance vacance locative est de palier à la perte financière consécutive à la non location du logement sur une période donnée. Cette garantie va ainsi se substituer (partiellement ou totalement) au montant du loyer que vous auriez pu percevoir durant cette période. Si votre investissement locatif a été réalisé à l’aide d’un prêt, cette assurance sera donc la rentrée d’argent régulière dont vous avez besoin pour couvrir vos remboursements.

La souscription d’une telle assurance a toutefois un coût, qui correspond à 1,2 à 2% du loyer mensuel. Elle est donc intéressante surtout pour des villes où l’on sait que la demande de logement à la location est plus rare que dans les principales grandes villes.

Il est intéressant de savoir par ailleurs, que si vous démarrez des travaux qui entraînent une vacance locative, vous pourrez prétendre à percevoir des indemnités dès le premier mois et jusqu’à 6 mois.

En conclusion, la vacance locative est une période contraignante entre deux locations, pendant laquelle un bien reste inoccupé. Pour limiter son taux de vacance locative et donc réduire les conséquences financières sur le rendement de son investissement immobilier, il convient donc d’examiner le marché local, adapter votre logement à la demande du moment, sélectionner ses candidats avec rigueur et construire une relation durable avec le locataire.

Les bailleurs qui se trouvent dans des zones à faible demande se tourneront vers une assurance vacance locative, qui limitera leur perte financière en attendant le prochain bail signé.

Louer au bon moment

Dans la location immobilière, il s’agit d’attendre le bon moment pour maximiser ses chances. Il existe certaines périodes hautes de la location. De plus, certains bien sont plus populaires à certains moments plutôt que d’autres. En effet, un appartement n’attirera pas la même cible qu’une maison en location. Il en sera de même pour un studio et un F3.

Voici donc quelques exemples à suivre pour louer au bon moment votre logement :

  • T2 ou Studio : Juin à fin septembre.
  • Appartement de plus de 2 pièces : Fin juin à mi-août.
  • Maison : Début mai jusque fin août.

Nous vous conseillons de vous référer à notre article complet dédié sur le sujet ici. Bien évidemment ces dates sont des références à titre indicatif. Ce n’est pas pour autant que votre bien n’attirera personne en dehors. Cependant, les périodes creuses de location existent bel et bien et ne vous maximiseront pas vos chances de louer.

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  1. Ping : Assurance propriétaire non occupant : est-ce bien utile ?

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