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L’Elysée : passoire thermique la plus célèbre de France malgré tous ses travaux

“Fais ce que j’ai dit, pas ce que j’ai fait !” Emmanuel Macron est finalement tombé dans le non-respect de sa promesse. En 2017, le candidat à la présidentielle de l’époque avait promis de supprimer les “passoires thermiques”. Ces biens immobiliers les plus énergivores. Qu’ils soit privés ou publics d’ailleurs. Une manière de montrer l’exemple. Évidemment, lorsque l’on fait le bilan aujourd’hui, c’est loin d’être le cas. Le chef de l’Etat vit et travaille dans un bâtiment public, certes particulièrement prestigieux, mais loin d’être exemplaire en termes de performances énergétiques.

Entre 2018 et 2020, la consommation énergétique du Palais de l’Elysée a encore augmenté de 8 %, selon une enquête publiée jeudi dans le magazine We Demain, sur la base d’un diagnostic obtenu par Le Figaro, société experte, Elan France. En 2020, il atteindra 257,15 kWh/m2/an, ce qui équivaut à l’étiquette énergétique de niveau E (le niveau A est la meilleure note, le niveau G est la pire). Selon Elan France, il s’agit d’un score qui fait sens pour un monument historique du XVIIIe siècle.

Et en 2021 ? L’Élysée n’a pas publié ses chiffres, mais selon les sources du Figaro, la situation ne s’est pas sensiblement améliorée. Cependant, la situation a changé depuis le 1er juillet et le nouveau DPE est entré en vigueur. Et la nouvelle méthode de calcul n’est plus bonne pour l’Elysée. L’Élysée écoperait donc d’une nouvelle note : la note F. Une passoire thermique particulièrement coriace donc.

L’Élysée valide les chiffres publiés par We Demain et met en lumière le travail entrepris en… 2020, soit 3 ans après l’élection de l’actuel chef de l’Etat, pour réduire la consommation énergétique et l’empreinte carbone de l’hôtel d’Évreux. «Depuis le début du quinquennat, beaucoup de travaux ont été entrepris”, assure l’Élysée.

Un hôtel parisien se transforme en société de 20 personnes

Ce n’est pas votre taille qui définit vos ambitions ! Arcange Real Estate Group a été fondée il y a 25 ans et compte aujourd’hui une vingtaine de salariés, mais la société se sentait à l’étroit dans ses bureaux. Afin d’accompagner son développement, tout en ayant une belle carte de visite et en envoyant un signal fort à ses clients, le groupe a jeté son dévolu sur un hôtel particulier dans le quartier de Chaillot, à deux pas de l’avenue Foch, pour y implanter son nouveau siège social.

Les plus de 1 000 mètres carrés et la décoration haut de gamme typique du 16e arrondissement témoignent des pratiques atypiques de ce groupe qui aime se présenter comme des experts pour réveiller les « belles au bois dormant» de l’immobilier. Nous vous laissons admirer les locaux de la société qui en feraient rêver plus d’un.

Le champion de la colocation illégale écope de 1 an de prison

Un homme a été arrêté pour avoir contraint des familles à vivre ensemble dans un grand bâtiment de l’Essonne. Ce dernier aurait été condamné mardi à un an de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d’Evry. A l’audience d’octobre, le parquet avait requis un an d’emprisonnement pour Dominique F. Celant pour la simple raison que “le nombre de victimes et les délits multiples” portaient atteinte à “la dignité humaine” et “l’accusé l’a nié”.

Dans le jugement de mardi, le tribunal a condamné l’homme pour “crimes prémédités et organisés”. Ces crimes lui ont constitué “un héritage important tout en portant préjudice à l’intérêt général”. Il a été condamné à un an de prison, 100 000 euros d’amende – “moins de 4% de son patrimoine”. L’homme a été interdit de toute activité de crédit-bail immobilier pendant cinq ans, et ses appartements furent confisqués.

Dominique a été retenu coupable de “division illicite d’immeuble”. Notamment pour avoir loué des appartements en colocation ne disposant pas d’un accès suffisant à l’eau potable. Dominique F. a également été condamné pour avoir perçu des loyers malgré les arrêtés préfectoraux de suroccupation frappant ses logements.

Mais le prévenu a été relaxé pour «hébergement incompatible avec la dignité humaine». En effet, le tribunal a jugé qu’il ne connaissait pas la vulnérabilité de ses locataires. Une décision «incompréhensible», s’est étonné le maire PCF de Grigny Philippe Rio, car «c’est le fond du dossier». Une des victimes, Foulematou, a expliqué qu’elle ne souhaitait «pas être dédommagée» mais qu’on reconnaisse son «calvaire».

«On condamne aujourd’hui mon client à une peine disproportionnée pour quatre appartements qui ont un problème d’eau potable». C’est ce que proclame l’avocat de Dominique F., Me Dominique Polion, qui s’est réservé le droit de faire appel.

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