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Un propriétaire souhaite expulser sa locataire avec un drôle de motif

Un propriétaire qui possède pas moins de six immeubles à Montréal à tenté de reprendre un appartement qu’il loue depuis des années. Et ce n’a pas été sa première tentative. Il a d’abord proposé une compensation financière au locataire en échange de son départ en février 2021. Mais la demande a été rejetée par la locataire. Face au refus de cette dernière, il a alors évoqué la recherche d’un appartement pour sa mère, sans préciser pourquoi elle avait besoin d’un autre logement, puisqu’elle habitait avec son mari dans leur immeuble depuis 2015…

Cette fois, le bailleur a utilisé une énième justification déjà utilisée cinq ans plus tôt pour expulser d’autres locataires du même immeuble : un divorce ! Un motif qui lui permettrait de reprendre possession du bien de façon personnelle. Cependant, sa demande a été rejetée par le tribunal et le propriétaire n’a fourni aucune preuve à l’appui de ses allégations.

Le Tribunal n’a pas constaté «une situation démontrant la nécessité réelle et sérieuse de reprise de possession du bien pour s’y loger», selon Le journal de Montréal.

De plus, selon ses locataires, il ne souhaiterait pas habiter son logement plutôt modeste, puisqu’il habite actuellement une prestigieuse maison de ville qui a même fait l’objet d’une photo publiée dans un magazine d’architecture.

La coupure d’électricité volontaire d’un propriétaire lui coutera 500€ de loyer en moins par mois

C’est une méthode drastique. Un propriétaire a coupé le courant à son locataire qui possède un bien immobilier à Aulnay-sous-Bois (93). Il a tenu à exprimer son mécontentement face à la suspension par la CAF des aides au logement pour les locataires. Le propriétaire n’a perçu qu’une partie du loyer dû et la CAF a cessé de verser les aides au logement après avoir constaté des comportements indécents au niveau du bien loué.

Une propriété est indécente si elle n’assure pas la sécurité de ses locataires, ne protège pas leur santé, ne fournit pas les commodités de base telles que l’eau chaude et froide ou le chauffage, ou n’est pas protégée contre les nuisibles ou les parasites.

«Il s’agit d’une manœuvre du propriétaire, couper l’électricité, pour que la locataire parte, afin qu’il puisse trouver un nouveau locataire et toucher à nouveau les allocations logement» annonce Jean-François Le Néen, chargé de mission de l’agence Abbé-Pierre Fondation Île-de-France, qui accompagne les locataires dans leurs démarches.

Le tribunal a tranché en faveur de la locataire et a ordonné au bailleur d’effectuer des travaux de remise en état à ses frais dans un délai d’un mois. Jusqu’à la fin des travaux, la locataire ne paiera que 100 euros par mois de loyer au lieu de 600 euros. Le propriétaire à également été sommé de rétablir le courant, sous peine d’une amende de retard de 200 euros par jour et de dommages et intérêts supérieurs à 1 300 euros.

Il sauve la vente aux enchère de son appartement en réglant sa dette de 62 000€

Nous sommes situés Avenue Montaigne, l’une des adresses les plus en vogue de Paris, dans le 8ème arrondissement. Il s’y trouve un ensemble immobilier d’environ 80 mètres de long, siège de la SCI Belle Epoque, spécialisée dans la location de terrains et d’immeubles.

Le n ° 51 dispose d’un appartement d’une superficie de plus de 215 mètres carrés. Le prix catalogue est de 305 000 €, soit un peu plus de 1 400 € le mètre carré. Autrement dit, on est à des années-lumière du coût moyen d’un bien immobilier supérieur à 26 000 € le mètre carré. Quelle est la raison d’un prix aussi ridicule?

L’appartement a été saisi car la SCI en charge affichait un impayé de plus de 62 000 € pour l’appartement ! Finalement, la vente aux enchères a été annulée. Bilski Avocat, représentant les syndics de copropriété, a annoncé qu'”un virement a eu lieu ce matin”. Au final la dette aurait été réglée aussitôt pour sauver le bien de sa mise aux enchères.

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