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Il est obligé de poser des congés pour remettre en état son bien dégradé par son locataire !

“Le jour viendra où plus personne ne voudra louer.” C’est le triste constat d’un propriétaire à Barbazan-Debat, dans les Hautes-Pyrénées (65) en Occitanie. Il vient juste de reprendre possession de son logement après l’avoir loué pour plusieurs mois. Il n’a perçu aucun loyer depuis mi-2023. En juillet dernier, le propriétaire a dû recourir aux services d’un huissier pour expulser un locataire pour impayés. Le bien dont il a repris possession était dans un état déplorable : les pavés de la terrasse ont même été détruits. Les murs ont pris une couleur sombre, rappelant le tabac, et la cuisine et les escaliers ont été endommagés. Deux réfrigérateurs contenant des aliments moisis ont également été laissés dans le garage.

“J’ai proposé 12 000 à 14 000 euros pour la restaurer. Parce que là, de toute façon, ce n’est pas louable. Pour être honnête, je ne peux même pas faire des visites dans cet état”, regrette le propriétaire.

En cas d’impayés, le propriétaire doit rembourser le prêt sans percevoir de loyer et doit également payer les frais de remise en état du bien. “Avec les loyers non perçus et les frais d’huissier, j’en suis à 3 500 euros. Pour les récupérer, il me faudrait passer par une nouvelle procédure, encore plus compliquée et plus longue”, a-t-il expliqué à La Dépêche du Midi Calculer.

Cette vieille chapelle et son monastère sont en vente pour 3 millions d’euros

Lors de la Toussaint, de nombreux Français visitent les églises et les cimetières. Occasion pour ceux qui ont de (très) grosses poches d’acquérir leur propre édifice religieux. Ce domaine combine un monastère et une chapelle historique, où reposaient certains des moines et ermites qui occupaient les lieux. Classé monument historique, cet ensemble immobilier de la région de Bollène (Vaucluse) est à vendre par le réseau Janssens Immobilier Provence pour la jolie somme de 2,98 M€.

Les origines de l’église remontent au VIIe siècle, époque à laquelle se trouvait un village à proximité, et bien que des recherches archéologiques aient prouvé qu’une villa gallo-romaine existait sur le site, il n’en reste aujourd’hui aucune trace. Au début du XVIIe siècle, la chapelle, occupée depuis de nombreuses années par des ermites et des moines, fut entièrement rénovée. Au-dessus de l’autel se dresse une petite statue de la Vierge, dont les fidèles vertus miraculeuses attiraient une foule de pèlerins et de voyageurs à l’oratoire, connu sous le nom d’église Notre-Dame de Grâce, dont l’agrandissement fut achevé en 1635.

L’abbaye remonte au XIe siècle et commença à prospérer en 1642 lorsque la famille des Récollets de Bollène acheta la chapelle et y fonda un monastère. Le tout a été acheté il y a 30 ans par un enfant du coin qui jouait dans le monastère lorsqu’il était jeune et qui disait depuis longtemps qu’il espérait un jour acheter l’endroit.

Ils installent des panneaux solaires sur leur location, leur propriétaire les menaces d’expulsion

Lorsque vous êtes locataire, ce n’est pas une bonne idée d’entreprendre certaines actions sans l’autorisation de votre propriétaire. C’est le cas pour les sous-location illégale, passible de lourdes sanctions judiciaires, mais cela vaut également pour tous types de travaux ou d’installations. C’est notamment le cas de l’installation de piscines hors sol ou encore de douches qui ont récemment entraîné l’expulsion de locataires. Le même risque pèse aussi sur les épaules de Marine et Benjamin, qui pourraient devoir quitter la maison qu’ils habitent avec leur fils handicapé à  Montaigu-de-Quercy (Tarn-et-Garonne). L’affaire qui les oppose à leur bailleur social Tarn-et-Garonne Habitat sera entendue au tribunal de grande instance de Castelsarrasin le 7 décembre.

Leur faute ? Installez des panneaux photovoltaïques sur les murs extérieurs de leur maison sans l’accord du propriétaire. Si cette décision semble cohérente avec les enjeux écologiques du logement et que les conséquences peuvent paraître pas graves, le problème est loin d’être résolu pour les locataires. La jurisprudence précise que l’accord du propriétaire est crucial lors de la réalisation d’une construction. C’est toujours le cas pour les panneaux installés en toiture, même si l’on peut habituellement exempter les panneaux installés au sol (s’ils ne sont pas interdits par le règlement de copropriété). Ici, c’est une situation intermédiaire, avec les panneaux fixés au mur. Ils risquent donc gros !

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