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Pourquoi les loyers s’envolent malgré leur plafonnement ?
Le gouvernement a décidé de limiter les augmentations annuelles des loyers en août 2022. Cette mesure a été reconduite du 28 juin 2023 jusqu’au premier trimestre 2024. Le plafond de l’IRL est généralement fixée en fonction de l’évolution des prix à la consommation. Pour ce taux de plafonnement de 3,5% semble avoir peu d’effet. Les hausses de loyers dans les grandes villes sont en effet bien supérieures à ce chiffre, selon une étude de PriceHubble, basée sur une analyse des annonces immobilières de studios disponibles à la location dans les grandes villes françaises telles que Nice, Paris, Brest, Bordeaux, Strasse Fort, Marseille, Nantes, Lille, Montpellier et Lyon. Nice a connu la plus forte croissance des loyers des studios sur les 12 derniers mois : +6,6%. Viennent ensuite Paris (+6,5%), Brest (+6,2%), Bordeaux (+6,2%), Strasbourg (+4,8%)…
La seule exception est Lyon, qui n’est en hausse que de 3,3%, donc en dessous de l’IRL. A partir de novembre 2021, les loyers seront réglementés à Lyon. “Ce n’est pas l’augmentation qui est plafonnée à Lyon mais le loyer ce qui jugule la hausse“, précise Ivan Thiébault, data manager chez LocService. Les loyers sont également réglementés à Bordeaux, mais pour une période plus courte (15 juillet 2022), donc l’impact est moins prononcé.
Une maison vieille de 600 ans annonce un DPE stupéfiant !
C’est un vrai pan de l’histoire d’Angers et il est actuellement en vente. Connu sous le nom de Maison du chapelain de Landemore, cette bâtisse à Angers est réputée pour être le plus ancien édifice à pans de bois de la ville, comme l’indique l’enseigne sur sa façade. Il était jusqu’à récemment occupé par un dermatologue, collectionneur médiéval discret et enthousiaste qui admire les lieux depuis 50 ans depuis qu’il s’y est installé en tant qu’étudiant en médecine.
Ses enfants ont choisi de vendre la maison de 131 mètres carrés, rustique et confortable mais pleine de charme. Elle est vendue notamment par le réseau d’agences L’Adresse à 550 000 €, soit 4 200 € le mètre carré. Les prix devraient se situer autour de 2180 à 4550 EUR/m².
Le lieu a apparemment été vidé des objets accumulés par son propriétaire, mais recèle encore de nombreux trésors anciens. Cet édifice emblématique de la ville historique d’Angers se déploie sur quatre étages où l’on retrouve tomettes, vitraux, ferronneries, cheminées en tuf et portes ou escaliers anciens. Le propriétaire a passé sa vie à restaurer tous les décors aussi fidèlement que possible à ce qu’ils étaient alors. Exception rare : une cheminée du XVe siècle a été dénichée chez un marchand de matériaux et amenée au premier étage. Un témoignage de cette approche puriste est que le propriétaire n’a jamais envisagé d’installer de chauffage…
Cette salle de sport en Guyane est unique !
Un pari ambitieux. Installé sur un site particulièrement reculé de la Guyane française, ce projet de gymnase et d’espace polyvalent pour le Heaton College à Papay devait concilier préservation des matériaux et des ressources : privilégier l’éclairage naturel et la ventilation. Pour cela une approche d’imitation de la nature (bionique) a été privilégiée, tout en s’inspirant de la structure palmier des cocotiers. Ces derniers offrent un excellent rapport résistance/souplesse tout en permettant de réaliser de longues distances avec un minimum de matière. Au terme de cet effort, l’architecte Franck Brasselet a d’ailleurs admis dans sa présentation que s’il était à refaire, il aimerait “pousser la réflexion biomimétique de la structure en «palme» en l’optimisant pour ne pas avoir à soutenir les poutres tridimensionnelles par des poteaux en V à leur extrémité».
La réalisation guyanaise vient d’être nominée début juillet pour le Green Solutions Award, qui récompense des réalisations vertes exemplaires et des bonnes pratiques qui accélèrent la décarbonation, dans la course au National Timber Construction Award 2023.