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La démolition guète de près le laboratoire de Marie Curie

La villa située au 20 rue Ulm dans le 5e arrondissement de Paris était autrefois l’entrepôt de matières premières et le laboratoire de purification de radium de la prix Nobel Marie Curie. Elle est aujourd’hui inutilisée et est en cours de démolition. C’est un drame pour certains Parisiens, qui ont réclamé que la villa soit classée monument historique, seul moyen de sauver in extremis la propriété de 1914 des bulldozers.

Également connu sous le nom de Pavillon des Sources, le bâtiment est le plus petit bâtiment de l’Institut Curie et a dû céder la place à l’agrandissement du campus Pierre et Marie Curie Grace Valley. Le dernier permis de démolition datait du 24 mars. La démolition peut donc être effectuée à tout moment.

Un maire loue un logement depuis 19 ans et refuse d’en être délogé

Un locataire ne souhaitait pas quitter la résidence qu’il vivait avec son épouse depuis près de 20 ans à Locronan (29), Finistère, bien que le propriétaire lui ait demandé d’emménager lui-même dans la propriété. Il ne s’agit pas de n’importe quel locataire puisqu’il s’agit du maire de Locronan lui-même, Antoine Gabriel.

Néanmoins, la propriétaire Marie-Thérèse affirme avoir agi selon les règles de l’art et a envoyé un avis par lettre recommandée aux locataires. “J’ai demandé à un agent immobilier de m’aider à rédiger cette lettre. Comme l’exige la loi, j’ai envoyé cette lettre plus de six mois avant la date à laquelle je souhaitais reprendre possession de mon logement en décembre 2022. Par ces lettres, j’ai fait part à Gabriel de mon désir d’avoir la maison a été clairement expliquée par mon mari », a-t-elle assuré. Le maire prétend avoir reçu une enveloppe vide au lieu d’une lettre recommandée du propriétaire, rendant invalide sa demande d’autorisation.

La propriétaire avait prévu de vendre la propriété qu’elle occupait et d’emménager dans la résidence qu’elle louait du maire. Après avoir vendu sa maison en janvier, elle s’est retrouvée obligée de trouver un autre logement car le maire est resté dans le quartier. Après avoir vendu sa maison en janvier, elle a contacté la municipalité pour demander un logement d’urgence, mais a reçu une réponse négative. Elle s’est alors retrouvée obligée de louer un appartement dans une autre ville et a entamé une procédure judiciaire.

Le tribunal lui a donné raison le 21 juillet, constatant la validité du permis de vente et ordonnant que le maire et son épouse soient expulsés de leur résidence d’ici le 2 novembre. Le maire a également été condamné à payer 4 260 € de dommages et intérêts et 800 € de frais de justice du propriétaire. Le maire et son épouse ont toutefois fait appel de cette décision.

Un monastère en démolition émeut ses voisins

Dans cette opération de densification urbaine au cœur de Paris, on ne peut souvent s’empêcher de parler de la cupidité des promoteurs. Or, dans ce cas précis menaçant le monastère de la Visitation du 6e arrondissement de Paris, c’est le diocèse de Paris qui en est responsable. En 2010, l’ordre occupait un terrain de 4 000 mètres carrés face aux rues Vaugirard et du Cherche-Midi, avec seulement cinq religieuses restantes. Les sœurs aînées ont choisi de faire don des lieux au diocèse avec possibilité de construire sur le site.

Depuis, un projet immobilier est né dont la présentation est à retrouver sur le site Internet du diocèse de Paris sous le nom de « Maison Marguerite Marie ». Le site comprendra notamment 7 étages d’équipements dédiés aux jeunes enfants ainsi que 6 étages de logements pour seniors, et enfin, deux bâtiments abriteront 6 logements, dont 3 logements sociaux. Si la portée sociale du programme est assez évidente, une telle réalisation ne va pas sans destruction de l’existant, y compris du jardin même si l’agence Duthilleul chargée du projet met en avant une «restitution du jardin» qui continue à faire la part belle aux espaces verts.

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